Auguste Fontanelle aurait été, selon ses dires, un « militant très connu » de Lyon ; toutefois on ne trouva pas dans cette ville des traces de son passage.
En 1891, veuf, il était réfugié à Genève où il vivait avec ses deux filles rue Paul Bouchet. Il fréquentait assidument le café Ceruise et l’établissement de Moise Ardaine « lieux de rende-vous des anarchistes et déserteurs français, au milieu desquels il pérore constamment. ». Le 14 janvier 1892, il avait quitté Genève pour gagner Montreux (canton de Vaud) où il avait trouvé un emploi de cuisinier. En partant, il avait « refusé de payer les dettes qu’il avait contracté à Genève, disant qu’un véritable anarchiste n’avait pas à payer ses dettes. »
Sa fille aînée avait été placée à Genève chez le sieur Paccard, médecin rebouteux, rue des Alpes 20.