Cantiere biografico
degli Anarchici IN Svizzera








ultimo aggiornamento: 14/04/2024 - 10:27

FILTRI:  Solo Donne  Solo di passaggio  Solo collaboratori dall'estero  Solo non anarchici  Solo non identificati  ultime modifiche 
Cantoni:
 AI AR AG BL BS BE FR GE JU GL GR LU NE
 NW OW SG SH SO SZ TI TG UR VS VD ZG ZH
inverti selezione cantoni     vedi sigle

AI Appenzello interno
AR Appenzello esterno
AG Argovia
BL Basilea campagna
BS Basilea città
BE Berna (anche città - capitale)
FR Friborgo (anche città)
GE Ginevra (anche città)
JU Giura
GL Glarona
GR Grigioni
LU Lucerna (anche città)
NE Neuchâtel (anche città)
NW Nidwaldo
OW Obwaldo
SG San Gallo (anche città)
SH Sciaffusa (anche città)
SO Soletta (anche città)
SZ Svitto (anche città)
TI Ticino
TG Turgovia
UR Uri
VS Vallese
VD Vaud
ZG Zugo (anche città)
ZH Zurigo (anche città)
    A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z tutto       Crea un PDF 

SAMSON Jean Paul
Scrittore, poeta, traduttore

Ecrivain, poète, traducteur

Parigi 28.8.1894 – Zurigo 4.1.1964.

Studi di filosofia e diritto alla Sorbona, nel 1913 aderisce alla 18e sezione della SFIO. La sera stessa dell'assassinio di Jaurès, parte per Londra. Alla dichiarazione della guerra, chiamato dal consiglio di revisione all'ambasciata di Francia, Samson viene rinviato per debolezza fisica. Rientra in Francia in ottobre e inizia una campagna contro la guerra. Pensava che la guerra era la conseguenza prevista dell'imperialismo e doveva essere condannata come tale dall'insieme del movimento operaio, dai socialisti ai libertari ai sindacalisti: la sua posizone non era per niente compresa. Nel 1915-1916 partecipa alle riunioni del Comité pour la reprise des relations internationales dove incontra Pierre Monatte. I due uomini dovevano poi stringere una amicizia agli inizi degli anni Trenta, tramite un intermediario comune, il medico zurighese Fritz Brupbacher.
Dopo una nuovo consiglio di revisione, Samson è inserito nel servizio ausiliare, ma non voleva affato diventare un "imboscato di retrovia". Richiamato alle armi dal 4 settembre 1917, si rifugia in Svizzera con la sua compagna, Germaine Lefeuvre. Spiegò le ragioni della renitenza in Demain, la rivista di Henri Guilbeaux. Accolse la rivoluzione russa con simpatia e speranza, ma prese rapidamente le distanze con il nuovo regime come lo testimonia nel 1926 la sottoscrizione a una petizione di intellettuali per la liberazione dell'anarco-sindacalista Nicolas Lazarévitch, imprigionato in URSS.
Dal 1918 collabora alla rivista di Maurice Wullens Les Humbles.
Si ingaggiò dapprima come manovale in una fabbrica di Basilea, poi, installato a Zurigo, visse con la sua compagna dando lezioni alla Scuola Berlitz. In seguito trova lavori più remunerativi mediante traduzioni (saggi di F. Brupbacher "Socialisme et liberté", diversi romanzi dell'amico Ignazio Silone come "La scuola dei dittatori", "Fontamara", "Il seme sotto la neve").
Dal 1953 è l'animatore a Zurigo della rivista Témoins, che pubblica 35 numeri, di cui numerosi numeri speciali sulle rivoluzioni spagnole, la rivolta di Budapest; omaggi a Brupbacher, Albert Camus, Pierre Monatte; documenti sul razzismo, sulla giustizia militare. La rivista, cui collaborano strettamente André Prudhommeaux e Robert Proix, pubblica pure testi di Michel e Pierre Boujut, Albert Camus, Gaston Leval, Louis Mercier, Pierre Monatte, Georges Navel, Victor Serge, Ignazio Silone, Gilbert Walusinski, Simone Weil, ecc. Ma Samson non voleva essere classificato tra i libertari: "L'etichetta è bella, ma è una etichetta"  ribatteva a Prudhommeaux.
Deceduta la sua compagna nel settembre 1933, dopo vent'anni sposa Gritta Baerlocher, poi deceduta nel 1959.
Nel corso della sua vita aveva tenuto dei quaderni, e al di fuori di quello del 1940 e qualche frammento apparso su Témoins e La Tour de feu (No 71,73 e 105), l'essenziale rimane sempre inedito.

 

Paris, 18.8.1894-Zurich 4.1.1964
.

Jean-Paul Samson fit des études de philosophie et de droit en Sorbonne. En 1913, il adhéra à la 18e section de la SFIO. Le soir même de l’assassinat de Jean Jaurès, il partit pour Londres. A la déclaration de guerre, appelé en conseil de révision à l’ambassade de France, Samson fut ajourné pour faiblesse de constitution. Rentré en France début octobre, il mena campagne contre la guerre. Il pensait que la guerre était la conséquence prévue de l’impérialisme et devait être condamnée comme telle par l’ensemble du mouvement ouvrier, des socialistes aux libertaires en passant par les syndicalistes ; mais il se heurta à l’animosité générale. En 1915-1916, il participa à des réunions du Comité pour la reprise des relations internationales où il rencontra Pierre Monatte. Les deux hommes devaient se lier au début des années trente par l’intermédiaire d’un ami commun, le médecin zurichois Fritz Brupbacher.
Soumis à un nouveau conseil de révision, Samson fut versé dans le service auxiliaire, mais il ne voulut pas devenir un « embusqué à l’arrière ». Devant être mobilisé à partir du 4 septembre 1917, il gagna en août la Suisse avec sa compagne, Germaine Lefeuvre. Il s’expliqua sur les raisons de son insoumission dans Demain, la revue d’Henri Guilbeaux. Il accueillit la révolution russe avec sympathie et espoir mais prit rapidement ses distances avec le nouveau régime, comme en témoigne la signature qu’il donna en 1926 à une pétition d’intellectuels pour la libération de l’anarcho-syndicaliste Nicolas Lazarévitch, emprisonné en URSS.
Il s’embaucha d’abord comme manœuvre dans une usine de Bâle puis, installé à Zurich, vécut avec sa compagne de leçons données à l’Ecole Berlitz. Par la suite, il obtint « des travaux plus rémunérateurs mettant à contribution ses capacités intellectuelles ». Il traduisit notamment F. Brupbacher et l’essentiel de l’œuvre de son ami Ignazio Silone.
Dès 1918, Samson collaborait à la revue Les Humbles de Maurice Wullens. Il entama au printemps 1953 la publication de la revue Témoins. L’avertissement du premier numéro posait, avec modestie mais détermination, l’objectif fixé : « Qui sait parmi la foule de tant de décervelés et d’idéologues, si une poignée de témoins n’est pas aujourd’hui, quelque précaires que puissent en être les faibles modalités à nous permises, l’un des seuls moyens de restaurer tant soit peu la réalité de l’homme. »
Témoins publia 35 numéros du vivant de Samson, dont plusieurs numéros spéciaux sur les révolutions espagnoles, sur la révolte de Budapest ; des hommages à F. Brupbacher, Albert Camus, Pierre Monatte ; des documents sur le racisme, sur la justice militaire. La revue, à laquelle collaboraient étroitement André Prudhommeaux et Robert Proix, publia aussi des textes de Michel et Pierre Boujut, Albert Camus, Gaston Leval, Louis Mercier, Pierre Monatte, Georges Navel, Victor Serge, Ignazio Silone, Gilbert Walusinski, Simone Weil, etc. Mais Samson ne voulait pas être classé parmi les libertaires : « L’étiquette est belle, mais c’est une étiquette », rétorquait-il à Prudhommeaux.
Sa compagne était morte en septembre 1933. Vingt ans plus tard, il épousa Gritta Baerlocher qui décéda en 1959. Peu après son ultime voyage à Paris, Samson s’éteignit à son domicile zurichois, victime d’un arrêt du cœur. Il avait tenu toute sa vie un journal qui comprend une soixantaine de carnets et dont, en dehors de celui couvrant l’année 1940 et quelques fragments parus dans Témoins et la Tour de feu (n° 71, 73 et 105), l’essentiel est toujours inédit.

FONTI:
ME // DBMOF // Fabian Mugny, "Jean-Paul Samson", Mémoire de licence, Faculté des lettres, UNI Fribourg 2005 //



CRONOLOGIA: