Cantiere biografico
degli Anarchici IN Svizzera








ultimo aggiornamento: 20/04/2024 - 09:43

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CLARIS Aristide

Giornalista



Journaliste



Sauveat-de-Blanquefort (Lot-et-Garonne) 12.11.1843 - Vésinet (Seine-et-Oise) 9.12.1916

In seguito alla disfatta della Comune di Parigi, si rifugia in Svizzera, trovandosi in una importante colonia di proscritti. Attivo accanto agli avversari del Consiglio generale, influenzato da Marx. I
ll 28 settembre 1871, in un resoconto di un'opera sulla Comune in La Suisse radicale, mostra come il movimento comunardo era fallito a causa dei rivoluzionari che sognavano ancora una centralizzazione e un'autorità, mentre bisognava scegliere la libera federazione delle comuni autonome.
Fonda a Ginevra il 26.10.1871 il settimanale Révolution sociale (26.10.1871-4.1.1872 - dal No 5 organo della FG - poi continuato dal Bulletin de la Fédération jurassienne) con  la collaborazione di André Léo, Arthur Arnould, E. Razoua, L. Machand, André Léo, Lefrançais, Malon e Guesde.
Nel febbraio 1873 è il corrispondente del Bulletin per la Section de propagande et d'action révolutionnaire socialiste di Ginevra, costituita l'8.9.1871 dai proscritti francesi, e che rappresenta con Zukosky al sesto Congresso dell'internazionale antiautoritaria di Ginevra (1-6 settembre 1873).
Oltre a militare nella Société des proscrits (che a causa di beghe interne, scompare agli inizi del 1872), collabora al funzionamento della cooperativa di consumo La Marmite sociale, che aiuta in caso di bisogno i proscritti, ed è un animatore de La Solidarité, nuova società dei proscritti funzionante dal 1875.

Dal 1875 sembra allontanarsi dagli "antiautoritari". Per una biografia completa vedi DBMOF.
Muore quasi cieco, presso il fratello, a Vésinet.

 


Né à la Sauvetat-de-Blanquefort (Lot-et-Garonne) le 12 novembre 1843, mort au Vésinet (Seine-et-Oise) le 9 décembre 1916.

Après la défaite de la Commune, Aristide Claris réussit à se réfugier en Suisse et se trouva aussitôt au milieu d’une importante colonie de proscrits. Il s’y montra très actif aux côtés des adversaires du Conseil général influencé par Marx.
Le 28 septembre, rendant compte dans la Suisse radicale d’un ouvrage sur la Commune, il montrait comment le mouvement avait échoué parce que trop de révolutionnaires rêvaient encore centralisation et autorité, alors que s’imposait la libre fédération des communes autonomes.

Le 26 octobre, il lança, avec la collaboration de Razoua, A. Arnould, André Léo, L. Marchand, J. Guesde, B. Malon, G. Lefrançais, le premier numéro de la Révolution sociale, hebdomadaire communaliste qui allait devenir, le mois suivant, après le congrès de Sonvilier, le 12 novembre, l’organe de la Fédération jurassienne mais cessa bientôt, faute d’argent, de paraître (4 janvier 1872).
Dans le Bulletin de la Fédération jurassienne, qui succéda le 15 février à la Révolution sociale, Claris prit également une position très hostile au Conseil général. En février 1873, il devint le correspondant du Bulletin pour la Section de propagande et d’action révolutionnaire socialiste de Genève constituée le 8 septembre 1871, sur l’initiative de proscrits français, et qu’il représenta avec Joukovsky au 6e Congrès de l’Internationale antiautoritaire, Genève (1er-6 septembre 1873). Il fut, avec son codélégué, secrétaire du bureau provisoire.
Positions donc hostiles à l’Internationale « marxiste », mais qui n’empêchèrent cependant pas Claris, dans son ouvrage, la Proscription française en Suisse, 1871-1872, publié en octobre 1872, de renvoyer dos à dos minorité et majorité de la Commune, et de conseiller aux Communards, à quelque tendance qu’ils appartiennent, de présenter un front uni face à leurs ennemis.
Claris milita également à la Société des proscrits qui, en proie aux querelles intestines, disparut au début de 1872. Il aida alors au fonctionnement de la coopérative de consommation La Marmite sociale, qui vint en aide aux proscrits dans le besoin, et fut un des animateurs de la Solidarité, nouvelle société des proscrits qui fonctionnait en 1875.
À partir de 1875, Claris semble avoir abandonné la Section de propagande et s’être éloigné des éléments « antiautoritaires » de la proscription. Pour la suite de sa biographie, voir le DBMOF.
Il mourut presque aveugle, retiré chez son frère au Vésinet, le 9 décembre 1916.


FONTI:

ME / Guillaume / Bianco / Archives Claris déposées à l’IFHS : papiers de famille et biographie rédigée par son fils Edmond. — Arch. PPo., B a/1012 et, passim, B a/432, a/433, a/434, a/436, a/438. — M. Vuilleumier, « Sur quelques proscrits de la Commune », Le Mouvement social, n° 44, juillet-septembre 1963 = notice de Michel Cordillot, DBMOF.




CRONOLOGIA: